Samedi 12 Janvier 1918 - ...J’ai reçu une lettre de Maurice*; il me dit qu’il doit partir en permission de 6 jours à la fin de la semaine. Il est peut-être parti maintenant. Tu me disais que tu m’enverrais un colis d’ici quelques temps. Mets-moi des fromages...
Lire la suiteArt. N° 1263 - Je ne veux pas te laisser plus longtemps sans nouvelles... Depuis ma dernière permission, je n’ai pas couru plus de risques que si j’étais resté près de toi.
Mercredi 30 Janvier 1918 - Je n’ai pas reçu de nouvelles depuis dimanche. Je n’ai pas écrit hier; c’était le jour du pinard et il y avait des clients fort tard. Et puis, je n’avais rien reçu mais je ne veux pas te laisser plus longtemps sans nouvelles....
Lire la suiteArt. N° 1262 - Ne crois pas qu’on peut se gaver de pinard comme ça au frais de la société. [...] Tâchez d’arriver à bien vivre avec peu de pain.
Dimanche 27 Janvier 1918 - J’ai reçu ce soir ta carte-lettre du 24 qui m’a fait bien bien plaisir. Oui j’avais souvent bu mais pas comme tu crois. Ne crois pas qu’on peut se gaver de pinard comme ça au frais de la société. Seulement, il nous en est beaucoup...
Lire la suiteArt. N° 1261 - C’est la première fois que les empires centraux nous expliquent à peu près ce qu’ils veulent. Peut-être que le printemps que nous allons commencer nous amènera la paix.
Samedi 26 Janvier 1918 - J’ai reçu ce soir mon colis qui m’a fait bien plaisir; le tout en bon état. Je vais faire bon usage du contenu. Je suis heureux mon tabac et mes fromages. Aujourd’hui, il y a du bon sur les journaux. C’est la première fois que...
Lire la suiteArt. N° 1260 - J’attends un colis avec impatience. J’ai besoin de savonnettes, des fromages de chèvre , du tabac, quelques papiers à cigarettes.
Fin de la lettre du 24 Janvier 1918 - Tu m’avais dit que tu m’enverrais un colis. J’attends avec impatience; peut-être qu’il est parti maintenant. J’ai besoin de savonnettes; mets-moi des fromages de chèvre le plus possible, du tabac, quelques papiers...
Lire la suiteArt. N° 1259 - J’ai vu ce soir sur le petit parisien que la ration de pain allait être de 300g pour tout le monde. Ce n’est pas beaucoup.
Jeudi 24 Janvier 1918 - J’ai vu ce soir sur le petit parisien que la ration de pain allait être de 300 gr pour tout le monde. Ça te fera pour toi et Raymonde 600 gr et Mme Chauvigné* 900 gr. Ce n’est pas beaucoup. Il faudra prendra vos précautions pour...
Lire la suiteArt. N° 1258 - Ma belle soeur se plaint qu’ils sont rationnés pour le pain; plus de pétrole et d’essence et très peu de sucre.
Fin de la lettre du 23 Janvier 1918 - J’ai reçu ce soir aussi une lettre de Maria* me disant qu’elle n’avait pas pu aller déjeuner chez Maurice**. Elle se plaint qu’ils sont rationnés pour le pain; plus de pétrole et d’essence et très peu de sucre. Au...
Lire la suiteArt. N° 1257 - J’ai vu la liste des permissions ce soir... je suis le 42ème sur 97...Moi, je ne compte pas partir avant la moitié de mars... ça dépendra du pourcentage.
Mercredi 23 Janvier 1918 - J’ai vu la liste des permissions ce soir. Sur la liste qui doit recommencer au premier février, je suis le 42ème sur 97 au lieu de 48 sur 105 sur l’ancienne mais je ne compte pas que ça ira aussi vite que l’autre fois. Le numéro...
Lire la suiteArt. N° 1256 - Nous faisions comme les bistrots; nous buvions avec les clients... finalement on se trouve pompette mais je ne veux plus trinquer avec tout le monde.
Lundi 21 Janvier 1918 - La furie du pinard est passée car depuis quelques temps, nous faisions comme les bistrots; nous buvions avec les clients. Ce n’est pas que ça nous coûtait cher mais un quart avec l’un, un quart avec l’autre, finalement on se trouve...
Lire la suiteArt. N° 1255 - Clémence me dit qu’elle a écrit à Andechy et qu’elle n’a encore reçu aucune réponse au sujet de Raymond, qu’elle n’a plus grand confiance et qu’il est fortement question que la guerre finisse cette année.
Fin de la lettre du 19 Janvier 1918 - J’ai reçu une lettre de Clémence* ce soir. Tu sais, elle ne crâne pas. Son cousin ne peut plus avoir d’essence; elle me laisse voir que si il ne parvient plus à avoir d’essence, ils ne pourraient plus gagner leur...
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