Jeudi 15 Août 1918 - Je t’écris ce matin avant que le courrier ne parte. Je t’avais parlé d’un colis. S’il n’est pas parti, il faut me l’envoyer immédiatement. Mon tour approche et ce serait ennuyeux si j’étais parti avant qu’il n’arrive. Je ne compte...
Lire la suiteArt. N° 1432 - Des projets d'excursion pour la prochaine permission.
Mercredi 14 août 1918 - Je viens de recevoir la carte de Denise* que tu m’as envoyée mais je n’en ai pas reçu de toi. Si tu veux aller à Roullée**, il y a mon camarade Raget qui vient de me faire une proposition. En partant de chez nous à 9h1/4 nous serions...
Lire la suiteArt. N° 1434 - S’il n’y a rien de changé, je devrais partir comme dimanche en 8 mais je ne peux rien promettre.
Le 15 Août 1918 - J’ai reçu aujourd’hui ta carte-lettre du 10 et ta lettre du 11 qui m’ont fait bien plaisir. Tu vois que je ne reçois pas tes lettres régulièrement. Je crois que de tous les permissionnaires qui se trouvaient ensemble d’habitude, je ne...
Lire la suiteArt. N° 1431 - Rose*, la voilà veuve aussi et combien comme ça.
Lundi 12 Août 1918 - J’ai reçu aujourd’hui ta carte-lettre du 8 qui m’a fait bien plaisir en même temps qu’une carte de la Jean. Elle me dit que Louis Vallienne a été tué. Rose*, la voilà veuve aussi et combien comme ça. Je vais écrire à Maurice puisque...
Lire la suiteArt. N° 1430 - Ils veulent nous faire marcher. Ils croient que l’on a vingt ans. Ils se trompent.
7 Août 1918 - Carte de Maurice Hermenault - Mon vieux Louis. Je t’écris ces deux mots pour te dire que je ne suis plus à Toulon. Je suis parti pour le front français (Seconde bataille de la Marne puis région de Verdun). Je suis au 53ème colonial (affecté...
Lire la suiteArt. N° 1429 - Je t’envoie cette petite carte à l’occasion de ta fête. J’aurai bien voulu t’offrir davantage mais les circonstances ne permettent pas de faire mieux.
Samedi 10 Août 1918 - Chère petite amie. Je t’envoie cette petite carte à l’occasion de ta fête. J’aurai bien voulu t’offrir davantage mais les circonstances ne permettent pas de faire mieux. Je t’offre tout ce que peut désirer une compagne de son ami...
Lire la suiteArt. N° 1428 - Depuis un moment, c’est comme vous le dites, une fatalité: 3 morts en peu de temps.
8 août 1918 - Carte de la veuve de Jean Borde de St-Pierre du Lorouër. Cher ami. Je viens répondre à votre carte que j’ai été très heureuse de recevoir. Il y a longtemps que je n’avais pas reçu de vos nouvelles mais j’en avais reçues de Maria car vraiment,...
Lire la suiteArt. N° 1427 - Maria ( de Dissay sous Courcillon) a des pensionnaires et des soldats du génie qui font une voie de Tours au Mans et tout ça loge chez elle.
Mercredi 7 Août 1918 - Ça fait quatre jours que j’ai reçu des nouvelles; deux fois que j’écris sans avoir rien reçu. Je ne sais pas de quoi ça dépend. Je ne crois pas que ce soit de la malveillance de ta part. Je crois plutôt qu’il y a une lettre d’égarée....
Lire la suiteArt. N° 1426 - Voilà encore des parents qui n’ont plus d’enfant. Ils n’avaient que celui-ci.
Fin de la lettre du 5 Août 1918 - J’ai reçu une lettre de ma marraine ce matin. Elle me dit que son neveu Frédéric Pillette en a vu de dures. Il a reçu tout le choc de l’attaque. Maintenant, il est au repos. Elle me dit aussi que le fils Nora* de l’Hermitage...
Lire la suiteArt. N° 1425 - As-tu remarquer que les morts et les blessés sont plus particulièrement dans les nouveaux arrivants?
Suite de la lettre du 5 août 1918 - Maurice* va sans doute en renfort [sur le front français d'orient]. Il trouvera son régiment au repos. Il peut encore rester quelques temps au repos avant de monter en ligne. As-tu remarquer que les morts et les blessés...
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