Suite de la lettre du 27 Avril 1918 - Je crois que tu as fait un assez bon mois de mars mais le bénéfice n’est pas plus fort que si la recette était moitié moindre. Quant au bureau de tabac, ça n’a pas beaucoup d’importance, que tu l’aies ou pas. Il n’y...
Lire la suiteArt. N° 1349 - C’est dégoûtant quand on pense que nous ne voyons pas la fin de la guerre.
Samedi 27 Avril 1918 - J’ai reçu ce soir ta lettre du 21 qui m’a fait bien plaisir. Tu vois combien de temps mettent tes lettres à me parvenir. Je viens seulement de recevoir ta lettre de dimanche et j’ai vu bien des fois pouvoir te faire parvenir la...
Lire la suiteArt. N° 1348 - Je n’ai pas reçu encore ta lettre de dimanche... tu as été au moins trois jours sans écrire.
Carte-lettre rédigée au crayon à papier. Jeudi 25 Avril 1918 - Je n’ai pas reçu de tes nouvelles aujourd’hui. Cela me surprend que je n’aie pas reçu encore ta lettre de dimanche. C’est qu’ici, je ne reçois pas de lettres de moins de cinq jours qu’elles...
Lire la suiteArt. 1347 - Je ne connais pas grand-chose à te marquer.
Mardi 23 Avril 1918 - Je ne connais pas grand-chose à te marquer. Je suis encore allé à la visite ce matin. J’ai toujours de la fièvre et ce soir j’avais encore 38°. Je retournerai demain jusqu’à ce que ce soit passé. Je ne vais pas tarder à me coucher...
Lire la suiteArt. N° 1346 - Nous allons probablement quitter nos wagons pour habiter dans des baraques. Ça va nous changer beaucoup surtout quand on change souvent de place.
Lundi 22 Avril 1918 - J’ai reçu ce soir ta carte-lettre du 17 qui m’a fait bien plaisir. Quant à moi, je tiens une bonne grippe. J’ai été à la visite ce matin et j’irai encore demain matin. J’ai fait prendre ma température ce soir; j’avais 38°1. J’ai...
Lire la suiteArt. N° 1345 - Que les jours d’autrefois étaient différents de ceux d’aujourd’hui... Enfin espérons que bientôt nous reverrons des jours meilleurs.
Lettre du 20 Avril 1918 - Voilà 7 ans, pour ce jour, je t’avais écrit la première lettre qui nous a conduits plus tard au mariage.* A ce moment-là, j’étais encore soldat*. Que les jours d’autrefois étaient différents de ceux d’aujourd’hui. Toutes les...
Lire la suiteArt. N° 1344 - Dans quatre mois, il y aura six ans que nous sommes mariés et nous avons à peine vécu deux ans ensemble.
Samedi 20 Avril 1918 - Hier matin, j’étais réveillé de bonne heure. C’était le 19 et comme ce jour-là nous rappelle bien des souvenirs, je réfléchissais à la situation. Dans quatre mois, il y aura six ans que nous sommes mariés et nous avons à peine vécu...
Lire la suiteArt. N° 1343 - Comment se fait-il que le maire dit que c’est toi qui as le bureau de tabac et que tu n’en aies jamais entendu parler?
Vendredi 19 Avril 1918 - J’ai reçu ce soir ta lettre du 10 qui m’a fait bien plaisir. Elle est venue un peu tard. Ça n’a pas d’importance. Aussi, j’y fait réponse aussitôt. Aussitôt que tu sauras quelque chose pour le bureau de tabac, tu me l’écriras....
Lire la suiteArt. N° 1342 - Ne crois pas que tu aies droit au moratorium*. C’est pas la peine de tirer pour payer la rente. La propriétaire, il faudra après la guerre, lui régler ce que nous lui devons.
Lettre du 18 Avril 1918 - Seulement, ce que je voudrais, c’est que tu payes ton loyer à chaque échéance ou à peu près. Ne crois pas que tu aies droit au moratorium*; c’est faux. Tu ferais des frais et il serait pour toi. C’est pas la peine de tirer pour...
Lire la suiteArt. N° 1341 - Pour le bureau de tabac, ne t’en fais pas de mousse. Que tu l’aies ou que tu ne l’aies pas, il n’y a pas d’importance.
Lettre du 18 Avril 1918 - Pour le bureau de tabac, ne t’en fais pas de mousse. Que tu l’aies ou que tu ne l’aies pas, il n’y a pas d’importance. Si Chevreau y tient tant que cela, qu’il le prenne. Ce n’est toujours pas avec cela qu’il fera fortune. Il...
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