Suite de la lettre du 23 Juin 1918 - Chère amie, tu dis que c’est bien triste de se voir mourir à l’hôpital à la suite de ses blessures. C’est vrai qu’on a le temps de réfléchir et de se voir mourir mais c’est bien plus affreux, et surtout pour la famille...
Lire la suiteArt. N° 1396 - Au sujet de Camille, c’est bien l’hôpital qui est chargé de prévenir la famille.
Suite de la lettre du 23 Juin 1918 - Au sujet de Camille*, ce n’est pas du tout ce que tu crois; c’est bien l’hôpital qui est chargé de prévenir la famille. Pense donc qu’il n’entre à l’hôpital que des blessés et des malades et après, ceux qui restent...
Lire la suiteArt. N° 1395 - On a beau être dans une arme où il n’y a pas beaucoup de pertes, moi, je ne suis pas certain de revenir.
Suite de la lettre du 23 Juin 1918 - Moi, je ne suis pas certain de revenir. On a beau être dans une arme où il n’y a pas beaucoup de pertes, s’il y a une victime et que ce soit moi, je serai aussi bien mort que dans tout autre unité. Nous avons eu un...
Lire la suiteArt. N° 1393 - Quant à la santé, ça va à peu près maintenant mais s’il fallait que je travaille, je ne serais pas encore solide.
Vendredi 21 Juin 1918 - J’ai reçu ce soir ta lettre de dimanche. Elle est allée passer par Mailly. Je ne sais pas quoi faire. Ça lui faisait 5 jours. Quant à la santé, ça va à peu près maintenant mais s’il fallait que je travaille, je ne serais pas encore...
Lire la suiteArt. N° 1394 - J’ai reçu hier ta triste lettre dans laquelle tu m’annonçais la mort de Camille.
Dimanche 23 Juin 1918 - J’ai reçu hier ta triste lettre dans laquelle tu m’annonçais la mort de Camille* et de la mère Fanny. Ne crois pas que ce soit par méchanceté que je t’ai signifié de ne pas aller à Paris** en ce moment-ci quoique tu aies 99 chances...
Lire la suiteArt N° 1392 - La santé va de mieux en mieux.
Mercredi 19 Juin - Je n’ai pas reçu de nouvelles aujourd’hui. Néanmoins, je ne veux pas te laisser plus longtemps sans nouvelles. Je ne connais pas grand-chose de nouveau à te marquer. La santé va de mieux en mieux. Je continue toujours à prendre du lait...
Lire la suiteArt. N° 1391 - J’ai la poitrine toute délabrée à force de tousser et de mettre des ventouses et de la teinture d’iode.
Samedi 15 Juin 1918 - Je n’ai pas écrit hier. Je croyais recevoir de tes nouvelles aujourd’hui mais je n’ai rien reçu. Néanmoins, je ne veux pas te laisser plus longtemps sans nouvelles. Quant à la santé, ça va tout doucement de mieux en mieux mais j’aurai...
Lire la suiteArt. N° 1390 - J’ai commencé à tousser ce midi et ce soir, me voilà pris comme les autres*.
Un pointillé apparemment difficile à découper! Vendredi 7 Juin 1918 - J’ai reçu tantôt ta lettre du 3 qui m’a fait bien plaisir. Jusqu’à présent, j’avais été en bonne santé. J’ai commencé à tousser ce midi et ce soir, me voilà pris comme les autres*....
Lire la suiteArt. N° 1389 - Je te suis reconnaissant pour ce que tu fais mais après la guerre, nous ne pourrons être heureux que si nous sommes vigoureux et en bonne santé.
Fin de la lettre du 6 Juin 1918 - A propos, tu ne m’as jamais reparlé de ta jeune fille.* Surtout, je te dis « ménage-toi! » Tu auras besoin de ta santé plus tard. Je te suis reconnaissant pour ce que tu fais mais après la guerre, nous ne pourrons être...
Lire la suiteArt. N° 1388 - Une épidémie de grippe se déclare à la batterie.
Lettre du 6 Juin 1918 - Au sujet de nos malades,* nous allons probablement être isolés. C’est un cours de maladie qui dure en moyenne 4 ou 5 jours à chacun et tous les jours, il y en a des nouveaux. Quant à moi, je n’ai encore aucun symptôme de maladie....
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