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Fin de la lettre du 22 Septembre 1918 - Déjà si nous étions ensemble, les usages sexuels seraient plus réguliers et par conséquent, il y aurait moins de danger. Ma petite amie, je te jure qu’il n’y a pas plus de ma faute que de la tienne. Aussi, je ne serai pas tranquille tant que tu ne m’auras pas promis que tu ne te feras pas de mauvais sang. Que veux-tu? Si c’est cela, il faudra bien en prendre son parti. Ne néglige rien pour ta santé. Déjà, aussitôt que tu seras certaine de cela, il faudra demander la ration de pain plus forte. Tu y auras droit. Je ne sais même pas s’il n’y a pas d’allocation supplémentaire pour cela.

J’ai tout de même eu le temps de faire ma lettre seulement j’ai dû me rentrer au sec.

Embrasse bien Raymonde pour moi. Pour toi ma chérie, mes plus tendres baisers.

Réponds à ma lettre le plus tôt possible. Je suis inquiet.

Tag(s) : #guerre 14-18, #Correspondance poilu
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