Lundi 23 Août 1915 Je m’empresse de te donner de mes nouvelles qui sont toujours bonnes. Je suis toujours en bonne santé, j’espère qu’à Poncé vous êtes tous de même. Nous avons une coopérative d’aujourd’hui. Maintenant, nous ne serons plus obligés de boire de l’eau. Et puis, il y a de quoi manger avec son pain. Enfin nous ne sommes pas malheureux ici. Je m’ennuie moins ici qu’à Toul. Pourvu qu’il ne nous tombe pas de marmites sur la tête, c’est le principal. Du reste, je m’en fiche.