Dimanche 2 Juin 1918 - J’ai reçu aujourd’hui ta lettre du 29 qui m’a fait bien bien plaisir. Je dois certainement avoir une lettre en route puisque tu m’en écris une tous les dimanches. Je ne connais pas grand-chose à te marquer. Nous nous sommes réemménagés dans nos wagons. Je ne sais pas ce que nous allons faire. Tu sais, il fait cher vivre ici. J’ai bien peur que tu ne reçoives pas ma carte sur laquelle je te demandais de l’argent. Du vin à 1F 80 le litre, c’est trop cher quand on gagne si peu. Il y a des unités qui en ont à 1F mais c’est pour eux.