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Un-poilu-sans-histoire.over-blog.com

L'itinéraire d'un poilu sans histoire, Louis LAHOREAU, artilleur à la 24è batterie du 3è Rég. d'Art. à Pied puis à la 62è Bat du 7è RAP, et enfin à la 19ème batterie du 77è Régt d'ALGP, originaire de Poncé sur le Loir dans le département de la Sarthe, sa vie quotidienne au front et à l'arrière et celle de sa famille au travers de sa correspondance et de quelques photos et documents.

Art. N° 1114 - Ce n’est pas étonnant que tu sois toujours à court d’argent; à peine si le bénéfice général suffit pour compenser la plus-value d’une facture à l’autre.

22 Août 2017

Fin de la lettre du 17 Août 1917 -Tu me parles que tu as acheté 4 paquets de clous pour 125F [ou 12.50F?]; ce sont des paquets de clous de 5 kgs; c’est rudement cher. Réponds-moi à ce sujet. Ce n’est pas étonnant que tu sois toujours à court d’argent; à peine si le bénéfice général suffit pour compenser la plus-value d’une facture à l’autre.

Ne sois pas trop surprise si mes lettres mettent davantage de temps; c’est qu’elles sont retardées. Les permissions sont complètement arrêtées ici. Je ne vois plus rien à te marquer.

Tag(s) : #guerre 14-18, #Correspondance poilu, #Rationnement

Art. N° 1113 - C’est ennuyeux que l’épicerie augmente toujours... Je te voyais vendre le savon 1,25F la livre et aujourd’hui, il te coûte 1.50F. C’est égal; ça fait 5 fois le prix qu’il coûtait avant la guerre.

Art. N° 1115 - Chère amie, j’ai oublié ta fête. Je te prie de m’excuser car on ne sait plus comment on vit. Nous sommes partis une équipe pour travailler dans un autre groupe. Nous ne sommes ici que pour quelques jours. Ce ne sera pas la peine de changer l’adresse car, d’ici la réponse de cette missive, nous aurons le temps d’être de retour à la batterie.