25 Fév. 17 - Tu as bien fait de réclamer au préfet puisqu’on a un maire qui est bon à rien. Si tu as des ennuis, ne crains pas ; on saura bien te faire payer ta patente.

Fin de la lettre du 23 Février 1917 - Tu as bien fait de réclamer au préfet puisqu’on a un maire qui est bon à rien*. Si tu as des ennuis, ne crains pas ; on saura bien te faire payer ta patente mais je ne crois pas que les autres marchandes vendent autant de sucre que toi et toutes sortes de marchandises. Seulement pour en avoir 100 kgs par moi, elles en ont demandé 200.

Tu seras bien aimable de me dire si on a augmenté tes impôts.

*En 1917, le maire de Poncé sur le Loir est Julien Denis Alexandre MORISSEAU, cordonnier, demeurant rue du Tertre. Né en 1850, il vécut plus de 80 ans. Même si Louis est très sévère à son égard, il semble avoir été très apprécié et fut décoré de la Légion d'Honneur.