Credo de la classe 1908 Je ne crois plus au service tout puissant Créateur de tous nos ennuis Mais je crois à la vie bourgeoise, A la liberté C’est l’unique bien qui a été crucifié Le jour du tirage au sort 1918 Est ressuscité la deuxième année Est monté...
Lire la suiteArt. N° 1280 - Au lieu d’aller se promener, c’est le cafard qui nous tient. Je compte les jours et j’attends avec impatience le jour de la permission.
Dimanche 17 Février 1918 - J’ai reçu hier soir ta carte-lettre du 13 qui m’a fait bien plaisir. Je n’ai pas pu écrire hier soir. Je profite d’un petit moment ce soir pour t’envoyer cette missive. Je ne connais pas grand-chose à te marquer. Tu ne m’as...
Lire la suiteArt. N° 1279 - L'ALGP: Artillerie Lourde à Grande Puissance.
D'abord artilleur à pied à la 24ème batterie du 3ème Régiment, Louis fut versé dans l'artillerie lourde à grande puissance où il servit à la 62ème batterie du 7ème régiment avec lequel il participa à la bataille de la Somme du côté de Péronne. Affecté...
Lire la suiteArt. N° 1278 - On est encore mieux que dans les tranchées car on a beau être au feu toute la journée, on n’est quand même pas en danger.
10 Mai 1915 - Courrier de France ROGER, poilu de St-Pierre du Lorouër, à Rachel, une amie, soeur de Maria, la femme de Louis. Je m’empresse de faire réponse à ta carte qui m’a fait plaisir car je ne m’y attendais pas et comme je ne savais pas ton adresse...
Lire la suiteArt. N° 1277 - Il faut espérer que cette année soit celle de la victoire et du retour prochain de tous les absents*
Les vœux de Clémence, sœur de Louis, à sa femme Maria. - Chère sœur et chère Raymonde. Je viens à l’occasion de la nouvelle année vous offrir mes vœux de bonheur et de bonne santé pour la nouvelle année qui commence. Il faut espérer que ce soit celle...
Lire la suiteArt. N° 1276 - Voilà le moment qui approche pour aller en perme. Dans un mois, je serai bien près de partir
Mercredi 13 Février 1918 - Je n’ai pas reçu de nouvelles depuis le 9. Je ne sais pas comment cela se fait. Aujourd’hui, j’aurai dû avoir ta lettre de dimanche. Il faut croire que j’ai une correspondance d’égarée et une autre en retard. Je ne connais pas...
Lire la suiteArt. N° 1275 - Nous nous sommes calé les joues tous ces jours-ci. Il y a un copain qui a reçu un colis de beurre. Nous avons cuisiné et les fromages se mangent en dessert.
Lundi 11 Février 1918 - J’ai reçu hier soir mon colis, le tout en bon état. Je n’ai pas écrit hier soir car je comptais avoir une lettre aujourd’hui mais comme je n’ai rien reçu, j’écris tout de même ce soir. Je ne connais pas grand-chose de nouveau à...
Lire la suiteArt. N° 1274 - Tu me dis que le garde-champêtre vend de l’huile et du savon mais avant de lui faire prendre une patente, il faudrait se justifier.
Samedi 9 Février 1918 - Tu me dis que le garde-champêtre vend de l’huile et du savon mais avant de lui faire prendre une patente, il faudrait se justifier. Tu n’as qu’à envoyer quelque gosse et encore, il faut être sûr à qui l’on s’adresse avec de l’argent....
Lire la suiteArt. N° 1273 - Je vais bientôt partir. Tous mes camarades, ils partent. On ne reste plus que 70 vieux. Tous les autres sont partis.
Mortagne le 5 Février 1918 - Lettre de Maurice HERMENAULT* à sa belle-sœur, femme de Louis. Ma chère maria. Je t’écris ces deux mots pour te donner de mes nouvelles qui sont toujours bonnes et en recevoir des tiennes parce que tu vas dire que je suis...
Lire la suiteArt. N° 1272 - Je ne suis pas commerçant à mon compte et tu sais, si on voulait se laisser faire on ne pourrait pas manger ni écrire le soir.
Vendredi 8 Février 1918 - Je n’ai pas reçu de nouvelles ce soir. Néanmoins, je t’écris ce soir pour ne pas te laisser sans nouvelles. Je n’avais plus de cartes-lettres. J’en ai fait rapporter aujourd’hui de Nancy. J’ai reçu ce soir une barrique de pinard....
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